Photographe de voyage et guide nordique, je suis un fervent amoureux de la nature, des grands espaces et de l’aventure. La moitié de l’année je la passe à glisser sur mon traîneau dans le Grand-Nord, guidant des expéditions et partageant ma passion pour cette discipline. Le reste du temps, je pars courir le Monde !
En 2013, j’entame un tour du Monde de 5 ans, et pour chaque région du globe traversée, j’essaye de trouver un moyen différent de voyager. Je parcours ainsi plus de 15 000 km en Amérique du Sud en auto stop, marché 500 km dans l’Himalaya, roulé 5500 km sur de vieilles motos en Asie du Sud-Est et autant en Afrique. Je traverse le Pacifique en voilier puis partage la vie des nomades, un première fois à cheval en Mongolie puis dans le Sahara avec un dromadaire. Ma tente et mon appareil photo au fond de mon sac à dos pour seule compagnie.
Devenir guide, un rêve d’enfant ?
Être aventurier était un rêve d’enfant, je rêvais d’explorer le Monde. Mais ce sont les choses inattendues de la vie qui m’ont poussé à le devenir. Être guide, c’est venu ensuite, avec cette envie de partager ce qui m’émerveille le plus au Monde, tout en ayant un rôle pédagogique.
Qu’est ce qui fait que tu ne changerais de travail pour rien au monde ?
Avant d’être un travail c’est ma passion. Et cela fait toute la différence quand il faut partir travailler alors qu’une tempête de neige sévit dehors ou que les températures avoisines les -40°c. De l’autre coté de la porte se trouve ce que j’aime le plus au monde : Mes chiens, la nature et l’Aventure. L’enthousiasme est donc toujours là, pour rien je ne changerai.
Quelle est ton expédition la plus marquante ?
Deux mois à travers la Mongolie avec mon cheval et un chiot en 2017. L’Aventure était au rendez-vous…. les mésaventures aussi ! J’y ai connu mes plus belles rencontres, humaines comme animales, mais aussi j’y ai atteint mes limites, morales et physiques.
Quelle a été ta plus belle rencontre ?
Celle que je n’ai pas encore faite ! J’ai vu et rencontré tellement de belles choses autour du Monde, mais j’aime croire qu’il y aura toujours plus beau à voir. C’est cette philosophie qui m’aide à me lever tous les jours, à être actif et à avoir plein de projets.
Aimes-tu te fixer des défis toujours plus fous les uns que les autres ?
C’était le but de mon premier tour du monde qui a duré cinq ans, et ça le sera pour le prochain. Le confort est ennuyant, le risque est trépidant, l’inconnu exaltant !
J’ai pour habitude de dire : si il n’y a pas de risque… il n’y a pas d’aventure ! Soyez audacieux, vivez vos rêves, même les plus fous !
Quel est ton secret pour garder la forme ?
Se lever souriant et déterminé chaque matin ! Bouger, rencontrer, explorer… On a qu’une seule vie, alors ne perdons pas notre temps à ne rien faire et apprenons à apprécier chaque petite chose de la vie, chaque instant, chaque rencontre. Bougeons, Voyageons, Vivons !
De quel objet ne te sépares-tu jamais ?
Réponse banale de tout guide d’aventure : un couteau. Mais aussi une page du roman "Vivre pour se sentir vivant" d'Albert Bolsch, une éloge à l’Aventure et à l’audace. Pliée en quatre et toujours avec moi, je l’ouvre et la relis une ou deux fois par an.