J’ai fait mes premiers pas sur le bitume d’une grande ville, mais c’est dans la vallée des Merveilles, au nord de Nice, dans le grand Parc National du Mercantour, que j’ai commencé à respirer. J’y suis accompagnateur et gardien de refuge depuis 1992. J’y ai installé ma famille et développé mon activité en l’enrichissant d’histoire et de culture. Devenu spécialiste des gravures rupestres de ce massif, je suis aussi moniteur VTT, encadrant culturel pour l’Italie, spécialiste des régions de Naples, d'Amalfi et de bien d’autres. Depuis 7 ans, je parcours la Chaîne de Belledonne où je tiens un gîte et où je prépare des séjours hors Europe. Népal et Géorgie sont mes destinations phares. Mes séjours se déroulent dans le respect des habitants et de l’environnement, j’aime partager des valeurs éco-responsables.
Devenir guide, un rêve d’enfant ?
C'était un projet réfléchi pour vivre dans l’environnement qui me convient le plus: vivre et travailler en montagne.
C'était un projet réfléchi pour vivre dans l’environnement qui me convient le plus: vivre et travailler en montagne.
Qu’est ce qui fait que tu ne changerais de travail pour rien au monde ?
La passion ne m’a jamais quitté et l’envie de partager ce que j’y vis est omniprésente. C’est même l’essence de cette activité : sans partage, elle deviendrait vide de sens.
Quelle est ton expédition la plus marquante?
Une expédition en Alaska, à la recherche du Magic Bus du film « into the wild », dans un environnement très hostile à l’homme et à mille lieux de ce que l’on trouve en Europe. J’y suis allé « en famille » avec mes 2 adolescents qui ont vécu un mois exceptionnel. Même si nous n’avons pu traverser la rivière Tetlanika, car la saison était bien trop avancée, et l’eau surabondante. Nous y avons appris l’humilité dans cette toundra inextricable.
La passion ne m’a jamais quitté et l’envie de partager ce que j’y vis est omniprésente. C’est même l’essence de cette activité : sans partage, elle deviendrait vide de sens.
Quelle est ton expédition la plus marquante?
Une expédition en Alaska, à la recherche du Magic Bus du film « into the wild », dans un environnement très hostile à l’homme et à mille lieux de ce que l’on trouve en Europe. J’y suis allé « en famille » avec mes 2 adolescents qui ont vécu un mois exceptionnel. Même si nous n’avons pu traverser la rivière Tetlanika, car la saison était bien trop avancée, et l’eau surabondante. Nous y avons appris l’humilité dans cette toundra inextricable.
Quelle a été ta plus belle rencontre?
Cyril Neveu pour sa simplicité, il venait de gagner l’Iron Man de Nice. Mon groupe a gagné une étape de la « Boliviana », raid nature, contre son équipe. Il est venu nous féliciter. Encore un aspect de l’humilité qui m’a touché.
Cyril Neveu pour sa simplicité, il venait de gagner l’Iron Man de Nice. Mon groupe a gagné une étape de la « Boliviana », raid nature, contre son équipe. Il est venu nous féliciter. Encore un aspect de l’humilité qui m’a touché.
Si tu étais une ville, un monument ou une ville, lequel serais-tu?
Un animal: le Tichodrome échelette.
Un monument: Ayers Rockes – Uluru, monument ethno-géologique qui illustre mon intérêt pour la relation entre les hommes et la nature.
Un animal: le Tichodrome échelette.
Un monument: Ayers Rockes – Uluru, monument ethno-géologique qui illustre mon intérêt pour la relation entre les hommes et la nature.