Les montagnes, depuis petite, m’entourent. J’ai toujours aimé monter dessus pour aller voir comment c’est là haut... et puis de l’autre coté. Mais je n’aurais jamais penser en faire un métier !
Mon 1er boulot au Musée de la Céramique et du Verre de Dunkerque m’ouvre la possibilité de raconter le travail des artistes lors des visites et de faire manipuler la terre aux enfants pendant les ateliers. Je découvre la marche en bord de mer, dans le vent et les embruns, sous les voltiges des oiseaux migrateurs. Et puis l’appel des montagnes m’ a rattrapé. Cet un univers qui me ressource. Préparer son itinéraire, marcher et laisser déambuler ses idées, le plaisir simple d’un quignon de pain et d’un morceau de fromage après l’effort...
Le métier d’accompagnatrice est venu naturellement : en été et en hiver. L’atmosphère orangée d’une fin journée,
étendue dans l’herbe rase près du refuge, le pas lent d’une balade en raquette dans l’immensité blanche...
C’est un bonheur de vous accompagner pour vous permettre de vous y immerger, de vous faire vous dépasser parce que c’est long, parce que c’est fatiguant, parce que le chemin est flippant parfois, de vous voir vous ouvrir et partager un peu de votre vie au repas du soir et au long des sentiers.
« Tes randonnées devraient être remboursées par la Sécurité Sociale » m’a t’on déjà dit. Quel compliment !
Grâce au lien avec le Parc National de la Vanoise, puis le Géosite de la Sambuy dans le Parc naturel Régional des Bauges, j’ai eu l’opportunité d’observer et d’apprendre beaucoup de la vie minérale, végétale et animale des Alpes du Nord. J’en ai créé des petites histoires, contées sur les radios des stations de ski de Tarentaise.
L’hiver, j’aime la neige. Le ski, si possible hors-piste, le ski de randonnée et la raquette qui permet de faire
découvrir le milieu hivernal a des gens qui n’oseraient pas aller à ski en pleine fôret ou hors des domaines
skiables.
Si j’étais un animal, et peut être je l’ai déjà été, je serais un renard : observer sans être vue, me nourrir en
chassant ou en nettoyant ce que nous humains laissons à l’abandon, mais promis, je ne ferai pas ma crotte
devant le terrier du blaireau pour lui voler sa maison !
Si j’étais un monument, une maison en terre du Yemen ou un vieux chalet de bois dans les alpages suisses ou
les fjords norvégiens, qui ont vu passer des générations pleines d’ingéniosité afin de vivre de ce qui les
entourait.
Mon 1er boulot au Musée de la Céramique et du Verre de Dunkerque m’ouvre la possibilité de raconter le travail des artistes lors des visites et de faire manipuler la terre aux enfants pendant les ateliers. Je découvre la marche en bord de mer, dans le vent et les embruns, sous les voltiges des oiseaux migrateurs. Et puis l’appel des montagnes m’ a rattrapé. Cet un univers qui me ressource. Préparer son itinéraire, marcher et laisser déambuler ses idées, le plaisir simple d’un quignon de pain et d’un morceau de fromage après l’effort...
Le métier d’accompagnatrice est venu naturellement : en été et en hiver. L’atmosphère orangée d’une fin journée,
étendue dans l’herbe rase près du refuge, le pas lent d’une balade en raquette dans l’immensité blanche...
C’est un bonheur de vous accompagner pour vous permettre de vous y immerger, de vous faire vous dépasser parce que c’est long, parce que c’est fatiguant, parce que le chemin est flippant parfois, de vous voir vous ouvrir et partager un peu de votre vie au repas du soir et au long des sentiers.
« Tes randonnées devraient être remboursées par la Sécurité Sociale » m’a t’on déjà dit. Quel compliment !
Grâce au lien avec le Parc National de la Vanoise, puis le Géosite de la Sambuy dans le Parc naturel Régional des Bauges, j’ai eu l’opportunité d’observer et d’apprendre beaucoup de la vie minérale, végétale et animale des Alpes du Nord. J’en ai créé des petites histoires, contées sur les radios des stations de ski de Tarentaise.
L’hiver, j’aime la neige. Le ski, si possible hors-piste, le ski de randonnée et la raquette qui permet de faire
découvrir le milieu hivernal a des gens qui n’oseraient pas aller à ski en pleine fôret ou hors des domaines
skiables.
Si j’étais un animal, et peut être je l’ai déjà été, je serais un renard : observer sans être vue, me nourrir en
chassant ou en nettoyant ce que nous humains laissons à l’abandon, mais promis, je ne ferai pas ma crotte
devant le terrier du blaireau pour lui voler sa maison !
Si j’étais un monument, une maison en terre du Yemen ou un vieux chalet de bois dans les alpages suisses ou
les fjords norvégiens, qui ont vu passer des générations pleines d’ingéniosité afin de vivre de ce qui les
entourait.