HOMO EXPLORATUS #01 – Caroline Côté, exploratrice et cinéaste d’aventure

Homo Exploratus, le mini-podcast qui va à la rencontre des hommes et des femmes qui explorent notre planète et qui, au travers de leurs aventures, nous livrent un regard sur le monde et leurs solutions pour notre plus grand combat à tous : le réchauffement climatique et ses conséquences sur le vivant. 

Caroline fait partie de ses femmes qui se livrent par l’image et se confie par le cliché. Le Québec, qui l’a vue grandir, lui a très vite offert les grands espaces. Elle consacre toute sa vie à leur rendre leurs grandeurs. 
Sa voix douce nous ferait presque oublier la dizaine d’expéditions engagées qu’elle a menées. Aventurière des causes urgentes, Caroline va à la rencontre des cultures et des modes de vies durables. Cinéaste d’aventure, Caroline n’a peur de rien, sauf de ne pas faire assez pour protéger la nature. 

Directrice de communication par le passé, Caroline sentait qu’elle n’était plus à sa place et voulait donner davantage aux gens. Un jour, caméra à la main, Caroline est partie à l’aventure pour récolter des images et permettre aux gens autour d’elle, de comprendre un peu plus l’environnement.
 
Dans ce podcast, elle nous raconte l’une de ses aventures les plus marquantes : 
« Je suis sur le fleuve Yukon, c’est une journée très fraiche, on est entre la pluie et la neige, c’est une journée où je sens que je suis à zéro. On a pagayé toute la matinée dans une tempête de vent […] On se regarde et on se demande dans quoi on s’est embarqué […] Pourtant je pensais être à ma place sur cette expédition-là, je m’étais préparée, j’étais prête physiquement et mentalement et là, je me retrouve à me dire à chaque coup de pagaye « comment je vais y arriver ».
 « Mes doigts commencent à être gelés, mes gants troués après avoir fait 15 jours d’expéditions sur le fleuve et mes vêtements usés ne me permettent pas de retrouver ma chaleur. Je sais qu’il me reste juste assez d’énergie pour finir la journée mais je ne sais pas comment va se passer la nuit. Il me reste encore 1 mois et demi de canoé avant d’arriver au bout de l’Alaska […] Je pensais que ce serait quelque chose d’assez simple qui ne me sortirai pas trop de ma zone de confort mais à ce moment-là, je me dis que peut-être, je vais devoir abandonner […] Je ne pensais pas devoir mettre ma vie en danger et sortir de ma zone de confort si souvent ».